Conseils pour l’amélioration de l’accessibilité des lieux culturels et de loisirs

Auteur(s)

  • Office de tourisme et des congrès de Paris

Référence

Office de tourisme et des congrès de Paris, (2014, 02). Conseils pour l'amélioration de l'accessibilité des lieux culturels et de loisirs.

Domaines de recherche appliquée

Thématiques

Incapacités

Zones géographiques

Commentaire du Centre Ressources

La fiche de conseils aborde dans son avant-propos les besoins des usagers en situation de handicap pour chaque type de déficience.

Nous distinguons pour les personnes déficientes motrices des besoins différents entre les personnes en fauteuil roulant, les personnes mal marchantes, les personnes de petite taille et les personnes ayant des problèmes de préhension. Par exemple, quelqu’un en fauteuil roulant ou de petite taille aura un besoin de signalétique à une hauteur adéquate et de comptoirs adaptés. Une personne mal marchante aura besoin que des mobiliers de repos jalonnent le parcours, c’est souvent le cas dans les musées par exemples. Les besoins pour les personnes déficientes visuelles différents entre les personnes non voyantes (nécessité de repères tactiles par exemple), et mal voyantes (éclairages naturels et couleurs contrastées). De la même façon, pour les personnes sourdes ou malentendantes et pour les personnes déficientes mentales ou psychiques.

Dans une première partie intitulée « Avant d’arriver dans le lieu culturel et de loisirs », on comprend la nécessité d’avoir des supports de communication adaptés, à savoir : un site internet donnant des indications d’accès précises, des données sur l’accessibilité du bâtiment, des prestations et des services « indiquer les obstacles s’il en existe pour éviter les mauvaises surprises ». Le site internet doit, par exemple, être simple d’utilisation pour les personnes en situation de handicap et doit répondre à des exigences (normes W3C/WAI des services de communication de l’Etat). L’accueil téléphonique doit aussi être en mesure de donner ces indications.

La deuxième partie intitulée « Parc de stationnement dépendant du lieu culturel et de loisirs » est relative au nombre, à l’emplacement, aux dimensions et à la signalisation des places de stationnement. Le lieu doit donc répondre à ces normes « classiques ».

La partie 3 « Accès et accueil / caisse de paiement » reprend des normes techniques sur les hauteurs des comptoirs. Il est aussi indiqué, par exemple, que l’espace d’accueil doit installer des éléments absorbants sur au moins 25% de la surface pour éviter une résonance excessive, ou qu’il faut prévoir du mobilier d’attente varié avec des assises différentes pour les personnes ayant du mal à se relever.

Les parties 4, 5, 6, 7, et 8 traitent respectivement de la signalisation, des espaces de circulation horizontale, des escaliers, des ascenseurs et des WC, elles donnent des indications sur les normes en vigueur qui restent « classiques » pour un établissement recevant du public.

La partie 9 de la fiche de conseils « Buffet/Salle de restauration » permet de comprendre la nécessité de choisir un mobilier adapté. Pour les buffets, il faut prévoir un vide « sous les éléments nécessitant une approche (machine à café par exemple). Les menus doivent être inscrits avec de gros caractères pour être facilement lisible. La lumière doit pouvoir être « gérée par des stores ou tout autre moyen ». Enfin, « Dans le cas de salles avec mange- debout, il est souhaitable de proposer au moins une table accessible en salle de restauration ».

La partie la plus importante est la dixième partie « Muséographie/ Médiation culturelle » puisqu’elle est vraiment propre aux lieux culturels et de loisirs. Pour chaque type de handicap, nous reprendrons une norme qui nous semble indispensable.

Pour tous les handicaps, il est nécessaire de « traiter le verre des vitrines d’exposition anti-reflets pour éviter les gênes visuelles » ;
Pour le handicap moteur, il est préconisé de jalonner le parcours de mobilier de repos, et d’installer les œuvres à hauteur raisonnable. Il est possible par une dérogation de numériser une œuvre afin de la rendre visible « sur un écran installé dans une zone accessible » ;

Pour le handicap visuel, un parcours audio écrit avec « un casque à haute fréquence et un guidage au sol » peut être une solution ;

Pour le handicap auditif, il faut « prévoir des casques d’audio description avec boucle magnétique intégrée pour les personnes malentendantes équipées d’appareils auditifs avec commutateur » ;

Enfin, pour le handicap mental, il est précisé d’éviter « les situations anxiogènes : lumières stroboscopiques, espaces sombres, bruit violent (certaines expositions d’art contemporain, certains spectacles) » ;

La partie 11 est relative à la sécurité. Enfin la partie 12 permet de prendre connaissance des dérogations possibles. Dans certains cas des mesures compensatoires sont obligatoires pour les ERP publics, et non obligatoires mais « fortement encouragées » pour les ERP non publics. La 13e et dernière partie de la fiche de conseil est adressée au personnel de l’ERP : « Quels sont les bons réflexes à adopter ? ».

 

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